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Les différents niveaux TOPIK expliqués

Tu rêves de partir en Corée du Sud, de t’immerger dans la culture, de comprendre les dramas sans sous-titres, ou même d’étudier ou travailler sur place ? Alors, tu as probablement entendu parler du TOPIK. Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Et surtout, quels sont les différents niveaux du TOPIK ? Pas de panique, je t’explique tout de manière simple et amicale !

C’est quoi le TOPIK ?

Le TOPIK, ou Test of Proficiency in Korean, est un examen standardisé qui évalue ton niveau de maîtrise de la langue coréenne. Ce test est organisé par l’Institut national coréen de l’éducation nationale (NIIED) sous la tutelle du ministère de l’éducation nationale coréen. Il a été conçu pour :

• les étrangers,
• les Coréens vivant à l’étranger qui souhaitent poursuivre leurs études en Corée,
• les étudiants souhaitant bénéficier d’une bourse d’études,
• les étrangers disposants d’une demande de visa F-6 ou de carte de résident coréen,
• les immigrés étrangers en Corée tenus de suivre le programme de réinsertion sociale.

Ce test est indispensable si tu veux étudier dans une université coréenne, postuler à certains emplois en Corée ou simplement te fixer un objectif concret dans ton apprentissage.

Il est divisé en deux grandes catégories :

• TOPIK I (pour les débutants)
• TOPIK II (pour les intermédiaires et avancés). Chaque catégorie est elle-même subdivisée en degrés. Allez, on plonge dans les détails !

Les niveaux du TOPIK

TOPIK I : Niveau 1 et Niveau 2

Le TOPIK I est parfait si tu débutes ton aventure avec le coréen. Il couvre les bases de la langue et te permet de communiquer dans des situations simples du quotidien.

• Niveau 1 : Ce niveau est pour toi si tu viens tout juste de commencer à apprendre le coréen. À ce stade, tu es capable de lire et d’écrire le hangeul (l’alphabet coréen) et de comprendre les expressions les plus simples, comme saluer quelqu’un ou commander un plat.
• Niveau 2 : Là, tu passes à la vitesse supérieure ! Tu peux comprendre des phrases plus complexes et tenir une petite conversation sur des sujets simples, comme ton emploi du temps ou tes loisirs. Tu es aussi capable de lire et écrire des textes courts, comme une carte postale ou un email basique. Le score requis pour ce niveau est entre 140 et 200 points.

Que tu veuilles t’évaluer sur l’une ou l’autre partie, il te faut passer l’intégralité de l’examen

TOPIK II : Niveaux 3 à 6

Le TOPIK II est destiné aux apprenants plus avancés. Il évalue non seulement tes compétences en compréhension et expression orale, mais aussi ta capacité à analyser des textes plus complexes et ton expression écrite.

• Niveau 3 : Ce niveau marque une étape importante : tu peux te débrouiller dans des situations de la vie courante en Corée. Par exemple, tu peux discuter avec tes colocataires coréens, lire des panneaux d’information, ou naviguer dans un supermarché sans problème. Côté score, il te faut entre 120 et 149 points.
• Niveau 4 : Bravo, tu es officiellement à l’aise avec le coréen ! Tu peux suivre des conversations plus approfondies, comprendre des articles de journaux, et même regarder des dramas avec peu de sous-titres. Pour atteindre ce niveau, il te faut entre 150 et 189 points.
• Niveau 5 : Là, tu es presque bilingue ! Tu peux travailler dans un environnement coréen, suivre des cours universitaires et discuter de sujets complexes. C’est un niveau recherché par les employeurs coréens, surtout si tu envisages une carrière là-bas. Le score requis est entre 190 et 229 points.
• Niveau 6 : Félicitations, tu as atteint le sommet ! Ce niveau prouve que tu maîtrises le coréen comme un natif. Tu peux exprimer des opinions nuancées, comprendre des ouvrages littéraires ou techniques, et t’adapter à toutes les situations. Il te faut un score entre 230 et 300 points pour décrocher ce graal.

Pourquoi passer le TOPIK si tu vas en Corée du Sud ?

1. Étudier en Corée : La plupart des universités coréennes exigent un niveau minimum de TOPIK (généralement 3 ou 4) pour les étudiants étrangers. Avoir un bon score te donne aussi accès à des bourses intéressantes.
2. Travailler en Corée : Si tu veux travailler dans une entreprise coréenne, le TOPIK est souvent une condition. Un niveau 5 ou 6 peut vraiment faire la différence sur ton CV.
3. S’intégrer : Même si tu ne vis pas en Corée pour des raisons académiques ou professionnelles, passer le TOPIK est une excellente manière de te fixer un objectif et de mesurer tes progrès. Et puis, quel plaisir de commander ton café en coréen sans que le serveur passe à l’anglais !

Comment se préparer au TOPIK ?

1. Planifie ton apprentissage : Fixe-toi des objectifs clairs en fonction du niveau que tu vises. Par exemple, si tu débutes, concentre-toi sur l’apprentissage du hangeul et du vocabulaire de base.

Si je devais te donner un conseil, si tu as une bonne base de grammaire, privilégies l’apprentissage du vocabulaire. Il existe des listes ou des livres du vocabulaire qu’il faut connaître. Si tu ne comprends pas le thème de ce que tu lis, tu ne pourras pas répondre.

1. Utilise des ressources adaptées : Il existe plein de manuels conçus spécialement pour le TOPIK, comme les séries « TOPIK Guide ». Les applications comme Memrise ou Duolingo peuvent aussi t’aider à enrichir ton vocabulaire.
2. Pratique les anciens examens : Les anciens tests TOPIK sont disponibles en ligne gratuitement. C’est une super manière de te familiariser avec le format de l’examen.
3. Immerse-toi dans la langue : Regarde des dramas, écoute de la K-pop, lis des articles simples en coréen. Plus tu t’entoures de la langue, plus tu progresseras vite !

Une amie coréenne m’a dit qu’elle avait appris le russe, juste en écoutant de manière même inconsciente du contenu russe sur sa radio. Et elle m’a dit “un jour je parlais russe”.

Conclusion

Le TOPIK peut sembler intimidant au début, mais avec une bonne préparation et de la motivation, tu peux atteindre le niveau que tu désires. Que ce soit pour vivre, étudier ou travailler en Corée du Sud, ce test est une porte d’entrée vers de nouvelles opportunités et une immersion totale dans une culture fascinante. Alors, prêt(e) à relever le défi ? 화이팅 (Fighting) !

Je n ‘avais pas une telle pression de mon côté, j’avais juste envie de m’évaluer, car je sais qu’en Corée, j’arrive à me faire comprendre et à comprendre globalement les conversations. Mais c’était une chouette expérience. J’attends les résultats pour fin mai